émeraudin

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Adjectif [modifier le wikicode]

	Singulier	Pluriel
Masculin	émeraudin \em.ʁo.dɛ̃\ ou \e.mə.ʁo.dɛ̃\	émeraudins \em.ʁo.dɛ̃\ ou \e.mə.ʁo.dɛ̃\
Féminin	émeraudine \em.ʁo.din\ ou \e.mə.ʁo.din\	émeraudines \em.ʁo.din\ ou \e.mə.ʁo.din\

émeraudin \em.ʁo.dɛ̃\ ou \e.mə.ʁo.dɛ̃\

(Vieilli) D'une couleur semblable à celle de l'émeraude. — Note : Cet adjectif est surtout utilisé dans la nomenclature zoologique.
- […], & le mettez en lieu froid, & se formeront de beaux cristaux émeraudins , vuidez par inclination le menstrue resté , faites évaporer & cristaliser comme devant, tant que vous ayez le vitriol du verdet en couleur d'émeraude, […]. — (« Extraction de Vitriol émeraudin contenu dans le verdet & sa distilation », dans le Traité de Chymie, Philosophique et Hermetique, anonyme, Paris : chez Charles-Maurice d'Houry, 1725, page 82)
- Mâle: Bec assez long, droit, aigu; calotte bleue; corps en dessus d'un vert doré; parties inférieures d'un vert émeraudin; bas-ventre gris; rectrices bleu d'acier. — (« Oiseau-Mouche glaucope », dans Traité d'ornithologie: ou, Tableau méthodique des ordres, sous-ordres, etc., par René Primevère Lesson, Paris & Strasbourg, chez F. G. Levrault, 1831, p. 273)
- Le mâle a le plumage noir de velours, à reflets pourpres ; la gorge recouverte d'un plastron échancré vert émeraude; la tête écailleuse et émeraudine; les plumes des flancs lâches, violet ponceau, et frangées de cuivre. — (« Le Ptiloris paradisier », dans Histoire naturelle des oiseaux de paradis et des épimaques, par René Primevère Lesson, Paris : chez Arthus Bertrand, 1835, p. 25)
- Dans les cheveux émeraudins des oliviers,
  Les cigales riaient. — (Gabriel-Albert Aurier, « La Montagne du doute », octobre 1889, dans le Mercure de France, tome 5, juillet 1892, p. 233)
- Le même nid sert pour plusieurs couvées. La couleur des petits est d'abord d'un vineux grisâtre avec des raies fauves comme maillées. Les taches émeraudines n'apparaissent que dans la livrée adulte. — (« Élevage des oiseaux de basse-cour colorés », dans La Terre et la vie, vol. 34, Société nationale de protection de la nature et d'acclimatation de France, 1887, page 650)